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AFRIKANEWS

COTE DIVOIRE :SITUATION IVOIRIENNE ET REVOLUTION PAR LAZARRE KOFFI KOFFI

14 Mai 2016, 01:15am

Publié par Mspdi Ubuntu

COTE DIVOIRE :SITUATION IVOIRIENNE ET REVOLUTION PAR LAZARRE KOFFI KOFFI

SITUATION IVOIRIENNE ET REVOLUTION
(Extrait de l’Avant-propos de mon recueil de poèmes à paraître S’il y eut un soir, il y aura un matin)

On l’avait annoncé comme le Messie, comme un faiseur de miracles, celui-là même qui allait, par un coup de bâton magique, relever notre pays et le hisser au rang des grandes nations. Avec lui, dans son fameux programme baptisé Emergence 2020, la Côte d’Ivoire devait connaître le plein épanouissement au double plan économique et social. Mais après cinq années de gouvernance, le bilan est plus que catastrophique. En lieu et place d’une nouvelle société plus prospère que celle que le peuple, notre peuple, a connu sous la Refondation, pour lequel il a été brutalement imposé à la tête du pays par les forces impérialistes et néocolonialistes, Alassane Ouattara – car c’est de lui qu’il s’agit – a, au contraire, instauré un régime tyrannique anachronique et totalement en déphasage et en régression par rapport à ceux des Etats modernes, régime qui a complètement remis en cause les acquis démocratiques arrachés de haute lutte en 1990. Le soleil promis qui devait irradier de ses rayons ardents toute la communauté ivoirienne, n’arrive pas, depuis avril 2011, à poindre à l’horizon, embrumé par un épais nuage qui ne finit pas de le ternir. Sous la gouvernance de celui qu’on avait préjugé excellent technocrate parce que forgé dans les moules du Fonds monétaire international et qui disposait de recettes pour sortir le pays du désordre politique, économique et financier dans lequel l’avaient plongé dix ans de crise entretenue par une rébellion ruineuse soutenue par la France, la vie quotidienne est sombre dans tous les milieux, et le nom d’Alassane Ouattara rime désormais avec « dictature, corruption, impunité, népotisme, tribalisme, injustice, gabegie, clientélisme, cherté de la vie, incompétence du gouvernement, mauvaise gouvernance, privation des libertés ».
Sur la route de l’émergence en effet, en dehors des réalisations des projets hérités de son prédécesseur, il n’y a rien de visible et de véritablement nouveau dans le paysage ivoirien. L’économie désastreuse ne profite qu’à une minorité clanique. Les disparités régionales existent encore de façon plus criarde entre le Nord et le Sud du pays, qu’elles ne l’étaient il y a quinze ans - il y a des zones comme les régions de Mankono et de Kong qui sont totalement délaissées voire oubliées -.
Au motif de mettre en valeur certains espaces, des quartiers pauvres sont rasés provoquant de nombreux sans abris. Des familles entières, parce qu’indigentes et sans soutien dans la hiérarchie politique, administrative et judiciaire du pays sont affreusement jetées dans la rue, leurs domiciles accaparés par des hommes d’affaire étrangers, et transformés en supermarchés ou autres espaces de distribution de produits de consommation. Ces familles ainsi délestées de leurs toits, exposées au soleil, à la pluie et à l’humiliation, ne dorment plus, et leur existence est désormais régie par la loi du plus fort ; leurs cris de douleur sont étouffés par les vrombissements des moteurs des bulldozers qui sont prêts à broyer leurs corps si elles s’entêtent à manifester une quelconque opposition. Des écoles ont été détruites en pleine année scolaire pour donner l’espace dégagé à des soi-disant investisseurs sans souci des conséquences de cet acte qui détruit des milliers d’écoliers qui voient ainsi leur avenir subitement bloqué.
Dans cette atmosphère d’injustice, personne ne bronche, la voix des hommes de Dieu et des autorités traditionnelles ainsi que celle des organisations non gouvernementales si promptes à se faire entendre sous le régime de la Refondation, sont devenues toutes étrangement aphones, si elles ne sont pas corrompues ; elles se sont muselées face à la brutalité de réaction du nouveau régime. Et pour cause :
L’Etat, depuis 2011, n’est plus de droit. Il est devenu policier. Il y a à côté des forces régulières de défense et de sécurité qui sont désarmées, une police parallèle composée d’éléments qui formaient le contingent de la rébellion et une milice de chasseurs dozos domiciliés au cœur de la République qui violentent et martyrisent au quotidien notre peuple. Les manifestations de l’opposition sont sévèrement réprimées, de nombreux jeunes compatriotes proches du président Laurent Gbagbo ou supposés ainsi que des leaders politiques ou d’opinion sont traqués et jetés sans ménagement dans des prisons surpeuplées. Des dizaines de milliers d’Ivoiriens sont contraints à l’exil. De sorte que, depuis cinq années, ceux qui vivent au pays, mènent une existence quotidienne menacée de menottes et d’emprisonnements s’ils ne sont pas assassinés. Les étudiants ne sont pas en reste. Fer de lance depuis 1990 du combat démocratique en Côte d’Ivoire à travers leurs organisations syndicales, ils sont depuis quelques temps la cible de la soldatesque enragée au service d’Alassane Ouattara. Ainsi, pour pouvoir organiser les jeux de la Francophonie fixés en 2017, le gouvernement les a fait déloger nuitamment avec une brutalité inouïe assortie de viols de certaines filles. Les franchises universitaires sont constamment violées car le savoir occupe la dernière place des priorités et préoccupations gouvernementales.
Au plan social, c’est peu de dire que les Ivoiriens sont de plus en plus pauvres et de fait, ils n’arrivent plus à se soigner ni à s’alimenter correctement. La vie est chère. La maladie et la mort ne finissent pas de partager leur quotidien qui n’a plus d’horizon, car, on estime que la moitié de la population ne peut dépenser 400 FCFA par jour. (1) Les centres de santé sont dégarnis en lits d’accueil et en médicaments, ceux-ci étant détournés vers d’autres destinations. De nombreuses femmes ou leurs nouveau-nés meurent en couche dans les maternités par suite de mauvais traitements ou par manque d’assistance. Le peuple subit sans préavis, l’augmentation des taxes sur les produits de première nécessité, sur le coût du transport et sur la facturation de l’eau et de l’électricité dont la distribution est aux mains du Français Bouygues.
Au chapitre de l’emploi, non seulement les offres se raréfient mais ceux des Ivoiriens qui ont eu du travail, bien que majoritairement mal rémunérés, sont constamment sur le qui-vive à cause de la menace quasi-permanente du chômage qui les guette du fait de la fermeture de nombreuses entreprises pour mauvaise gestion ou pour rentabilité peu assurée en raison de la pression fiscale très élevé.
De plus, l’insécurité est grandissante aussi bien en milieu rural qu’urbain. Alors que l’on clamait à longueur de journée que la Côte d’Ivoire était à l’abri du terrorisme islamique qui sévit depuis quelques années dans la sous-région ouest-africaine, une attaque djihadiste brutale et meurtrière sur la plage de Grand-Bassam a meurtri profondément le dimanche 13 mars 2016 la communauté nationale et a bien révélé la fragilité du dispositif sécuritaire des frontières ivoiriennes. A quelques jours de ce drame bassamois, certaines communautés se sont entredéchirées dans la région de Bouna avec au centre des dissensions, l’épineuse question de la terre disputée entre paysans autochtones et exploitants allogènes. Dans certains quartiers d’Abidjan, la paisible population fait l’objet de manière récurrente des agressions violentes des enfants de la rue connus sous le nom de microbes.
De fait, tout le monde se plaint au point que même les journaux proches du pouvoir se sentent obligés de traduire à leur Une, ce qui s’apparente à un malaise général. (2) Tandis que certains syndicats s’essaient à appeler à la grève générale, de nombreux Ivoiriens souhaitent ou appellent à la Révolution. Dans les discours politiques de certains partis de l’opposition, dans les journaux et sur les réseaux sociaux, certains analystes ne cachent plus leur activisme pour provoquer un élan révolutionnaire. Je partage cette attente du peuple ivoirien et je soutiens que le changement de la société est à l’ordre du jour.
Cependant, l’avènement de ce changement voulu et partagé par tous, semble trop lent et même utopique pour certains concitoyens, surtout les jeunes. Dans le contexte actuel, face à un pouvoir fermé et allergique au débat démocratique, grande est la tentation de céder au découragement surtout quand ils observent que ce pouvoir est fortement armé et s’impose au peuple par la force de ces armes, assuré qu’il est, du soutien des forces françaises et onusiennes.
Or, de mon point de vue, tout est possible dans la vie. Sur la route du changement, dans la bataille pour l’instauration d’un nouvel ordre, ce qui constitue un obstacle aujourd’hui peut devenir un moyen efficace demain. L’acteur politique qui s’engage pour un changement profond de la société ne doit pas se précipiter. Il doit compter avec son peuple, savoir cheminer avec lui, savoir créer en lui une nouvelle espérance et en même temps, savoir l’observer dans son évolution et dénicher ses frémissements secrets pour les organiser en force de changement. Rien ne doit donc s’improviser. L’improvisation très souvent sert la cause du pouvoir dictatorial et le rend plus répressif.
C’est pourquoi, c’est avec un air amusé quand je lis ou entends des compatriotes dire, face aux murmures de notre peuple pour exprimer son mécontentement à la suite de la cherté de la vie et à l’insécurité générale, que le fruit est mûr, et sans aucune préparation, appellent à l’insurrection générale. Le cyberactiviste Steve Beko, prudent dans sa démarche d’encadrement des masses, pour contredire sans doute ces derniers qui veulent s’attirer le leadership d’une révolution au pays, a publié sur sa page Facebook, le 24 avril 2016, un petit test dont le résultat est très significatif du niveau de nos compatriotes à s’engager dans une aventure révolutionnaire.
En effet, ayant publié des posts sur la mort de deux célèbres artistes, l’un, Papa Wemba d’origine congolaise, l’autre Dickael Liadé-Vava d’origine ivoirienne et un post sur la cherté de la vie dans le même temps, il a observé les faits suivants qu’il a publiés :
- Papa Wemba est décédé : 700 partages
- Dikael Liade est mort : 2 000 partages
- Les Ivoiriens se sont réunis pour protester contre la vie chère : 60 partages.
Sur l’ensemble des commentaires, il ressort pour le plus grand nombre que ce résultat montre la complexité de l’Ivoirien qui veut le changement mais par peur de perdre sa vie dans une confrontation avec le pouvoir, se résigne et se contente de grogner ou de transformer son malheur en discours hilares pour le minimiser et mener une vie cachée de grillon même s’il doit manger du caillou pour survivre. Si on peut s’accorder que le résultat de ce test n’a pas une grande portée scientifique, il est symptomatique de l’état d’esprit du plus grand nombre des Ivoiriens dont beaucoup se réfugient dans les églises et autres temples pour implorer Dieu à se charger lui-même de ce changement.
Je ne nie pas, je n’ai jamais nié le rôle éminemment capital et décisif que joue Dieu dans l’ordre du monde. Pour le croyant que je suis, j’ai pu comprendre, dans mes lectures des biographies des « grands révolutionnaires » (3) qui ont bouleversé notre monde, qu’il y a certes, leurs ambitions, leurs rêves, leur courage, leur ténacité, leur foi et leur témérité pour vaincre les obstacles qui se sont dressés sur leur parcours, mais j’ai pu déceler qu’il y a toujours ce que Sartre appelle « le doigt de Dieu » qui change le cours des choses, précipite, ralentit ou aggrave les situations, influence les décisions. Il faut être attentif à tout cela. Il suffit de lire ou de relire la vie de Simon Bolivar, José Marti, Che Guevara, Ho Chi Minh, etc. pour comprendre que sur la route de la révolution, il y a ce qui dépend de nous, et ce qui ne dépend pas de nous. Le mérite de l’acteur politique qui veut engager son peuple dans une aventure révolutionnaire, c’est de savoir maîtriser ses pulsions, savoir interpréter les signes du temps, comprendre le moment de l’action, savoir décider l’heure juste de l’action. C‘est avoir selon Fidel Castro, « l’instinct politique et révolutionnaire » (4). C’est cette qualité qui fait d’un acteur révolutionnaire un leader, un guide, parce qu’il a une vision juste, une vision, j’allais dire messianique.
On comprendra donc que la révolution est une œuvre de longue haleine. Elle se prépare patiemment en tenant compte de l’environnement social du pays et de l’ordre mondial. Hors de cela, toute autre attitude n’est que, acte réactionnaire puéril. Il est vrai qu’un homme comme Fidel Castro dont toute la vie est un mystère a pu transformer comme le remarque Olivier Duhamel « une révolte en révolution sans parti politique, sans aide étrangère, sans idéologie préconstituée, sans guerre nationale » (5) - cas rarissime dans l’histoire. Pour lui garantir toutes les chances de succès, une révolution doit être pensée et organisée en tenant compte de plusieurs contingences qui vont de l’appréciation des mentalités du moment à celle des faits économiques et leurs conséquences sociales. Aussi, la première tache du révolutionnaire, on ne le dira jamais assez, est-elle, l’éducation des masses pour leur donner une conscience révolutionnaire et les organiser en corps révolutionnaires. Celui qui s’engage dans une aventure révolutionnaire sans maîtriser et le surpasser, l’environnement sociologique et économique de son milieu court inéluctablement vers un échec et cet échec peut être qualifié de suicide. Je reconnais cependant, qu’une révolution bien pensée et bien organisée peut aussi aboutir à des échecs. Mais ces échecs-là prépareront et alimenteront d’autres mouvements révolutionnaires, et constitueront le ciment sur lequel s’appuieront d’autres acteurs révolutionnaires qui en tireront les leçons pour s’assurer la victoire. Ainsi, par exemple, à Cuba, avant le succès de la révolution castriste en 1959, il y a eu au XIXe siècle, des acteurs politiques qui ont semé la graine révolutionnaire et l’ont arrosé de leur sang. Quatre-vingt-dix (90) ans séparent Carlos Manuel de Cespedes qui a lancé le premier appel à l’insurrection contre le colonisateur espagnol et Fidel Castro. De même que soixante-quatre (64) années se sont écoulées entre la mort au combat en 1895 de José Marti, à l’âge de 42 ans, et l’aboutissement de la lutte engagée en 1953 par le « Mouvement du 26 juillet » avec l’entrée triomphale de Fidel Castro à Santiago de Cuba le 1er janvier 1959, simultanément avec l’entrée des troupes du « Second Front » à la Havane.
Je ne dis pas, loin de moi, qu’il faut tant d’années pour préparer une « bonne et profonde » révolution dans notre pays, mais certaines précipitations peuvent être préjudiciables à notre cause commune. Il faut surtout éviter de faire croire qu’il y a révolution là où il n’y a, en réalité, qu’une simple alternance politique comme il nous est donné de le constater au Burkina Faso voisin.
Loin de mon pays, en exil, j’ai bien compris cela et je suis avec grande attention mon peuple en souffrance depuis 2011. De mon exil, je partage cette souffrance. Mais je ne me contente pas de pleurer avec lui et de déplorer les situations inhumaines qu’il vit. Tout en dénonçant dans mes publications les tortures morales et physiques de mon peuple, ses vexations, son exploitation et son expropriation de ses terres et de ses biens, je l’exhorte à prendre courage, à ne pas se considérer comme un damné, mais à se mobiliser et à se battre pour se donner une chance de restaurer le droit dans notre pays en renversant l’ordre actuel. Mon but est de créer en lui une nouvelle espérance qui doit le pousser à récupérer ses terres pour y vivre libre.
Dans cette entreprise d’encadrement de mon peuple commencée dès les premières semaines de mon exil à travers la presse sous des formes diverses (articles et interviews), et que j’ai poursuivi dans des publications (œuvres historiques, essais, recueils de poèmes et posts sur les réseaux sociaux), j’ai pu lire des réactions dédaigneuses de certains compatriotes trop pressés à croiser le fer avec les forces du mal qui ont occupé notre pays. Et ils voient dans mes différentes productions littéraires, de simples bavardages qui ne peuvent avoir aucune incidence sur la bataille attendue. Je dois pouvoir leur dire qu’ils se trompent. Lourdement. Car dans l’aventure révolutionnaire, il est prouvé que la plume peut faire autant de ravage sinon plus que le fusil. Quelque fois, un seul homme, par ses écrits, ses analyses, ses projections, ... peut être aussi utile qu’une légion armée.
C’est le lieu pour moi d’encourager ici, tous ceux qui pensent un ordre nouveau pour notre pays à travers leurs écrits, à travers des livres et des publications dans les journaux ou sur les réseaux sociaux. Je salue tous ceux qui comme le révolutionnaire cubain José Marti, soumettent « leur plume à la nécessité historique de la lutte de libération »(6). Je félicite particulièrement les cyberactivistes qui montrent que leurs claviers sont plus puissants et ont une force de destruction décisive sur les structures du mal dans notre pays. Ce sont eux qui vont annoncer la vraie révolution et l’accompagner comme le coq annonce l’aurore.
Dans ce recueil de poèmes, S’il y eut un soir, il y aura un matin, le cinquième de mes œuvres poétiques, tout en montrant à mon peuple qu’il y a eu un soir où le chaos a semblé s’emparer de notre pays, j’observe que la nuit n’a jamais été totale. La nuit ne peut jamais être totale sur une nation, sur un peuple. Il y aura, il y a toujours quelques rayons de lumière, fussent-ils ternes qui brilleront encore. De cette lumière pâle, surgira un nouveau matin, une nouvelle création. L’ancienne Côte d’Ivoire mourra de sa belle mort avec tous les monstres assoiffés de sang pour laisser apparaître et vivre une nouvelle génération des vrais fils d’Eburnie. Ce matin-là n’est plus loin. Bientôt on sonnera les clairons de la régénérescence, on sonnera l’heure du renouveau. On entendra partout : « Il est l’heure ! »
En attendant ce grand moment, gardons en esprit cet avertissement de Régis Debray :
« C’est parce que la route est longue qu’il vaut mieux seller son cheval de bon matin plutôt que de pourrir sur pied en attendant le soir. Car, à trop attendre, l’espérance, elle aussi, pourrit toute seule »(7).

Lazare KOFFI KOFFI
NOTES
1. Chiffre donné par l’hebdomadaire d’analyses et d’investigations L’Eclaireur no 010 du 27 avril au 03 mai 2016.
2. Le journal L’Expression dans sa livraison du samedi 24 et dimanche 25 avril 2016 a affiché la Une suivante : « Dossier. Augmentation des factures, cherté de la vie, renouvellement des permis, fermeture d’entreprises... Président, l’heure est grave ! Attention à la bombe sociale. Pourquoi il faut rassurer les Ivoiriens.
3. Les grands révolutionnaires est une édition qui comporte huit volumes édités par Martinsart, à Paris, entre 1977 et 1982 sous la direction de Gérard Plon.
4. Fidel Castro, cité par Olivier Duhamel, « Castro », in Les grands révolutionnaires, Les Guérilleros à l’assaut du pouvoir. Les feux de l’Amérique Latine, Editions Martinsart, Paris, 1978, pp.175-268, p.182.
5. Olivier Duhamel, op. cit. p.177.
6. Louis Marzo, « José Marti », in Les grands révolutionnaires, Les guérilléros à l’assaut du pouvoir. Les feux de l’Amérique latine, op. cit. pp. 43-91, p. 90.
7. Régis Debray, Préface à Les grands révolutionnaires. Les guérilléros à l’assaut du pouvoir. Les feux de l’Amérique latine, Editions Martinsart, Paris, 1978.

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