COTE-DIVOIRE : APRÈS LA CONFÉRENCE DE PRESSE DE L'OPPOSITION, LE RÉGIME OUATTARA CONDAMNÉ À MORT. Une analyse de Charles Malone Mayomo
LES SIGNES PRÉCURSEURS DE LA CHUTE DU RÉGIME OUATTARA EN TOTALE DÉFLAGRATION.
Une analyse de Charles Malone Mayomo

HAMED BAKAYOKO DANS LE VISEUR DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE DU RHDP COMME TOUS LES PATRIOTES IVOIRIENS.
La crise finale du régime Ouattara, comme le disent les ivoiriens, semble avoir atteint un point de non retour au point que les caciques, faucons du clan Ouattara ont décidé de briser tout ce qui s'oppose à leur volonté.
En effet les faits observés au bord de la lagune EBRIE montrent que les membres du cercle fermé restreint sont d'abord, Adama Bictogo, Ibrahima Ouattara, Dominique Ouattara, Kandia Camara et ensuite les autres Toure Mamadou et consorts qui ont pour caractéristique commune que leurs mefiances à l'égard de l'ivoirien.
En effet depuis plusieurs années déjà les ivoiriens militants du parti politique de Ouattara sont arrivés à la conclusion gênante que le régime, au delà de toute démagogie est plus bénéfique aux militants et hommes d'affaires d'origine étrangère liées à la famille biologique du dictateur au pouvoir depuis le 11 avril 2011.
Avec le départ de la totalité des partis politiques alliés du RDR, pour haute trahison et non respect de la parole donnée par Dramane Ouattara il est clair désormais que ce régime n'est plus que l'ombre de lui-même et arrêté que sur un seul pied. Même les soutiens extérieurs que sont la France et l'Union Européenne semblent les plus critiques dans les réseaux diplomatiques à l'endroit du régime pourtant dit de l'étranger.
Déjà à ce niveau il ne serait pas exagéré de dire que le pouvoir du rassemblement des républicains de la case de la rue lepic a ainsi perdu plus de 60 pour cent de ce qui constituait sa force ou poids réel dans l'échiquier politique ivoirien.
BILAN NÉGATIF D'UN RÉGIME SEUL
La sortie du dernier volume du groupe zouglou de Yode et Siro "Président ON Dit Quoi ? “ est venu comme un verdict cinglant d'une gouvernance décriée, tribaliste et d'échec à tous les points de vue.
Aujourd'hui le succès de la chanson du dernier album zouglou avec plus 10 000 disques vendus dès le premier jour montre à suffisance l'impopularite du régime du "Menteur National", pour ne pas paraphraser le président Laurent Gbagbo.
Par ailleurs, le mal du régime est plus grave que ne le voit le commun des mortels ivoiriens.
À savoir : l'armée, la police et la gendarmerie sont traversés par des courants contraires majoritairement défavorables au régime d'Abidjan et celà se constate avec les récents événements qui se déroulent à Abidjan et à l'intérieur du pays. Le clan des faucons n'a pas encore réussi à obliger la police à interdire les meetings et ou conférences de presse de la jeunesse de l'opposition dirigée par Dahi Nestor.
Une jeune ivoirienne remontée qui appelle à la mobilisation générale à partir de ce jeudi 14 août 2020 tant à Abidjan que partout en Côte d'Ivoire.
Les hautes directions de l'ensemble des partis politiques et organisations de la société civile, des fédérations des élèves et étudiants sont dans la même posture pour faire vivre au régime ses pires moments depuis l'accession au pouvoir de Dramane Ouattara.
LA FIN D'UN POUVOIR DIVISÉ
Pire, après sa nomination au poste de Premier Ministre, Hamed Bakayoko est reparti chez lui dans la région du Woroba, présenter à ses parents son butin de guerre, non sans oublier de leur expliquer le grand malaise qui couve au sein du pouvoir. En effet Hambak a tenu à expliquer clairement à ses parents que sa nomination n'était pas du goût de la légion étrangère, cercle intime de Ado qui le voit très mal comme un ennemi interne. Mais au-delà il n'a pas caché ses ambitions personnelles qui se situent en réalité au-delà du simple poste de premier des ministres que Ibrahima Ouattara et Bictogo veulent en réalité vider de tout son sens ou substances en s'accaparant des dossiers juteux et stratégiques à l'entrée du portail de la Primature. Le fils du Woroba qui n'est pas né de la dernière pluie a non seulement demandé la bénédiction des parents dans cette guerre de clans mais aussi pour son accession à la magistrature suprême dont les circonstances risquent d'être calamiteuses.
En plus des bruits de bottes de la grande muette qui aurait mal pris la distribution des dizaines de millions aux Officiers généraux de l'armée et au comzones, l'on apprend que la division tant dans la population ivoirienne que dans les institutions se fait selon la même règle qui consiste en une opposition mortelle entre Ivoiriens et ceux qui sont d'origine étrangère qui se sont toujours opposés, sans l'avouer, à la réconciliation, la paix et la cohésion nationale qu'ils redoutent tant.
La fracture sociologique, institutionnelle, politique et économique que se voit aujourd'hui en Côte d'Ivoire risque d'emporter définitivement ce régime moribond qui n'est jamais parvenu à convaincre ni vaincre la vivacité spirituelle, culturelle et politique de ce vaillant peuple ivoirien qui a toujours éviter la guerre civile religieuse et ethnique que les clichés et acteurs néo coloniaux ont toujours voulu lui imposer en vain.
La volonté de Ouattara à vouloir contraindre le président Laurent Gbagbo et Blé Goudé Charles tout comme Soro Guillaume et l'ensemble des réfugiés politiques ivoiriens à l'exil permanent semble donner du tonus aux ivoiriens désormais prêts au sacrifice suprême pour se libérer et reconquérir sa souveraineté nationale.
En vérité la contradiction principale qui oppose ivoiriens et ce régime moribond risque bien d'emporter le pouvoir Ouattara désormais esseulé et sans espoir, même pas interne et externe. Les ivoiriens semblent décidés à faire le peuple burkinabe qui avait réussi à chasser Blaise Compaore, désormais exilé chez eux d'ailleurs. Les jours sont comptés pour Ado qui serait tremblant, frileux et aux prises avec plusieurs pathologies mortelles.
La grande conférence de presse unitaire organisé e ce jour du 12 août 2020, assortie d'exigences fermes telles la démission du président de la commission électorale indépendante, la refonte de cette commission selon les recommandations de la Cour Africaine des droits de l'homme et des peuples, ainsi que le retrait pure et simple de la candidature d'Alassane Ouattara aux Présidentielles futures semblent condamner à une mort certaine ce régime autocritique, réfractaire et impopulaire de la famille Ouattara. Désormais chaque jour sera une bataille de la survie pour le mari de Fanta Gbeh, la première dame dont on dit qu'elle serait plus vorace mais intelligente que son mari qui lui servirait de parapluie.
Tous les ingrédients sont réunis pour faire éclater cette bombe sociale et politique que représente désormais le pays de Nana Boigny celui qui fut contraint à faire venir le technocrate du FMI devenu prédateur au service des multinationales et de la francafrique.
Hélas.
Charles Malone Mayomo.
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