CONTRIBUTION : MALGRÉ LA RENCONTRE BÉDIÉ-OUATTARA, KONAN BÉDIÉ NE PEUT DEALER DANS LE DOS DU PEUPLE SINON NOUS SAURONS RÉAGIR Par Toure N Zeguen
COTE-DIVOIRE : APRÈS LA RENCONTRE BÉDIÉ-OUATTARA, TOURÉ ZEGUEN PRÉVIENT ET MENACE L'OPPOSITION CONTRE TOUTE TRAHISON.
CETTE RENCONTRE DE PRISE DE CONTACT NE PERMETTRA AUX DEUX CAMPS QUE DE RECHARGER LES BATTERIES AVANT LES DERNIÈRES BATAILLES QUE OUATTARA PERDRA.
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ALASSANE DRAMANE OUATTARA ayant dépassé toutes les limites du mépris, de la barbarie et des violations de la dignité humaine est sortie très affaiblie du dernier bras de fer avec l'opposition significative ivoirienne declanche depuis le 06 août 2020, date de l'annonce de sa candidature pour un troisième mandat anticonstitutionnel et impopulaire.
L'opposition quant à elle, malgré le succès de la désobéissance civile et du boycott actif légitimes de la parodie électorale semblait avoir pris une option hasardeuse en déclarant la naissance du CNT sans avoir réuni les conditions minimales pour assurer sa propre sécurité face à la dictature meurtrière qui n'attendait plus que cela pour mettre un blocus chez le président Henry Konan Bédié, et l'ensemble des leaders de l'opposition sans manquer de mettre aux arrêts Affi Nguessan, Guikahuet et autres.
Le bras de fer qui a fait aujourd'hui pas moins 100 morts et près 200 blessés et des dizaines de detenus dont les leaders de la société civile (PULCHERIE Gbalet, présidente de la Coalition de la société civile ivoirienne), Koua Justin, SG Adjoint du FPI et bien d'autres, aura permis à Dramane Ouattara le tyran de montrer toute sa laideur au peuple ivoirien qui vient ainsi de vomir à jamais.
Même ses anciens Parrains Occidentaux semblent avoir définitivement compris que le 3ème mandat de l'homme venu de SINDOU lui a définitivement ouvert la porte de sortie par la fenêtre de l'histoire ivoirienne. Et l'échec de son passage en force provoqué par la mobilisation exceptionnelle des ivoiriens pour faire capoter tout le processus électoral de la CEI illégale du candidat illegal est venu sceller le sort de l'ex président que la quasi totalité du peuple ivoirien accuse désormais de haute trahison, du tueries et de mépris intolérable.
La rencontre de ce mercredi 11 novembre arrive en vérité comme une petite bouffée d'oxygène pour les deux camps dont les intérêts sont désormais diamétralement opposés.
La CNT malgré les hésitations et autres critiques qui lui denient toute légalité demeure en vérité plus légitime et même plus légale que le régime détenteur de l'exécutif par la violation permanente de la constitution et l'usage excessif de la terreur d'état qui l'installe désormais dans un état de haute trahison et de crimes contre l'humanité.
Aujourd'hui en Côte d'Ivoire la légitimité du CNT de la plateforme de l'opposition ne souffre d'aucune contestation dans la conscience collective de l'ivoirien et cela est su par Dramane Ouattara. Bédié qui le sait refusera de s'en débarrasser aussi facilement. Raison pour laquelle il a exigé la libération totale de tous les opposants detenus et l'implication effective de l'ensemble des forces politiques et sociales significatives.
Dans cette rencontre de prise de contact les ivoiriens de tous les bords devraient être heureux car les deux camps y gagnent beaucoup en terme de sécurité et de confort même précaire.
Chacun connaissant ses forces et faiblesses, les patriotes et démocrates ivoiriens doivent simplement comprendre que cette petite pose dans les hostilités n'est rien d'autre qu'un petit repis pour reprendre les forces pour REGALVANISER les enfants d'Eburnie pour chasser ce dictateur sans parole d'honneur et sans amour pour un peuple qu'il martyrise, pille et liquide à la francafrique depuis des décennies.
OUATTARA tue, viole et vole pour ses dernières semaines et Bédié Gbagbo, Mabri, Affi, Soro Guillaume et l'ensemble des ivoiriens ne devront jamais l'oublier. Ouattara fait désormais du passé tragique en attendant la dernière bataille de kirina. Les discussions font partie du jeu politique et diplomatique depuis que le monde est. Les ivoiriens doivent le comprendre. Sinon seuls les rapports de forces libèrent et la dernière guerre de Ouattara contre les ivoiriens est perdue d'avance malgré tout.
Aucune trahison des leaders de l'opposition n'est encore possible car au pire des cas les ivoiriens sont capables de prendre la direction des opérations contre le tyran pour achever notre révolution à moitié gagnée déjà.
OUATTARA n'est plus rien pour nous les Ivoiriens au pays, en prison ou en exil.
À bon entendeur salut.
Toure Moussa Zeguen
Exilé Politique
Soutien Indéfectible du CNT.