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AFRIKANEWS

Affaire Guei :Maitre Dadjé Rodrigue, avocat de Séka Anselme Yapo demontre que le pistolet de service des militaires incriminés ne peut cracher des douilles de 7,62 mm, et exige la relaxe pure et simple de son client

18 Février 2016, 01:16am

Publié par Mspdi Ubuntu

Le General Dogbo Ble ,la Dignite pure
Le General Dogbo Ble ,la Dignite pure

Selon les comptes-rendus d'audience de ce jour, alors que le procureur demande la prison à vie pour le général Dogbo Blé et le colonel Séké Séka, la défense a mis en avant un "détail" omis par le parquet et qui pourtant figure dans les dossiers : alors que les témoins affirment que l'assassin (Séka Séka) a tiré avec son arme de service, un pistolet, ce sont des douilles de fusil, fraichement importés du Burkina Faso qui ont été retrouvées sur place !
A l'instar du procureur Mc Donald de la Haye qui surveille les cyber activistes, le juge Ange Kessy aurait du faire de même et pêcher ses renseignements sur la toile où tous les internautes attendaient que quelqu'un soulève ce problème. C'est maitre Dadjé Rodrigue, avocat de Séka Anselme Yapo qui a rappelé cette incompatibilité: le pistolet de service des militaires incriminés ne peut cracher des douilles de 7,62 mm, et d'ailleurs aucune arme répertoriée dans les armureries ivoiriennes à cette date n'utilise des balles de ce type. Fort logiquement il en conclut que son client n'a pu tirer sur qui que ce soit, et que toutes les personnes incriminées dans cette série de meurtres devaient être innocentées puisque les seuls à avoir tiré ce jour là, ce sont ces fameux assaillants qui ont fait rentrer clandestinement leurs armes depuis le Burkina voisin. Et c'est le rapport balistique officiel qui le dit, mais il semble que les procureurs en cette année 2016, à La Haye ou à Abidjan bâclent quelque peu leurs dossiers! Qui imite qui?

En fait Ouattara et ses amis, dont le procureur Ange Kessy, se servent des fameux jugements d'une cour ivoirienne "exemplaire" pour donner du grain à moudre à Fatou Bensouda. Puisque les témoins sont rares et peu crédibles en Hollande pour enfoncer le président Gbgabo, sur place à Abidjan, la justice ivoirienne essaie d'enfoncer l'officier attaché à la protection de madame Gbgabo, ainsi que le général Dogbo Blé pour mieux faire endosser la paternité de ces meurtres au couple Gbagbo. Selon le fils du général Guéi, acheté lui aussi pour quelques piécettes ou promesses d'embauche, madame Gbagbo était sur place, donnant ses ordres à Séka Séka, tout en apparaissant à la télévision italienne au même moment.

Autre renseignement intéressant, et qui semble avoir échappé à une quelconque reconstitution, autre manquement grave du procureur, il n'y aurait pas de piscine dans la résidence présidentielle, alors comment dame Simone a-t-elle bien pu depuis l'Italie noyer le général Guéi dans une piscine qui n'avait pas encore vu le jour?
Shlomit Abel

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